BOF Lost In Translation
Various artistes (vinyle neuf)

Excellente bande originale du film, avec 5 titres de Kevin Shields (dont un de son groupe My Bloody Valentine). Les autres sont singés Air, Death in Vegas, Squarepusher, Phoenix et the Jesus and Mary Chain !

Album vinyle neuf, disque 33 tours, BOF Lost In Translation de Various, maison de disque Emperor Norton.
Note de version : Vinyle, LP, Reissue, Europe, 7 janv. 2022.
Code EAN : 603497843510.

Vendu avec cadre vinyle neuf, cadre en ABS injecté, système breveté Easy Frame®, fabriqué en France, insérez puis récupérez votre disque en quelques secondes pour l’écouter.
Vitre en plexiglas haute qualité optique.
Dimensions du cadre : 38 x 38 x 2 cm.

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Lost In Translation : Une BOF Immortelle

Lorsqu’on pense à « Lost In Translation », le chef-d’œuvre cinématographique de Sofia Coppola sorti en 2003, il est difficile de dissocier le film de sa bande originale (BOF). Tout comme l’intrigue et les personnages, la musique joue un rôle essentiel dans la transmission de l’émotion et de l’atmosphère du film. Chaque chanson est méticuleusement choisie pour enrichir et compléter la toile narrative que Coppola tisse.

La BOF de « Lost In Translation » est un voyage musical, tout comme le film est un voyage émotionnel. Elle capture l’étrangeté et le décalage culturel ressentis par les deux protagonistes, Bob et Charlotte, tout en étant complètement captivante. La bande originale est un mélange de rock alternatif, de dream pop et de pistes instrumentales, qui tous ensemble forment un paysage sonore unique.

L’un des aspects les plus marquants de cette BOF est la manière dont elle contribue à établir le sentiment d’aliénation ressenti par les personnages. Lorsqu’on écoute les chansons, on ressent cette combinaison de mélancolie et d’émerveillement, une sorte de tristesse douce-amère qui est si présente dans le film.

Kevin Shields et My Bloody Valentine

Un des grands noms qui émerge de cette bande originale est Kevin Shields de My Bloody Valentine. Avec plusieurs pistes contribuées, dont « City Girl » et « Sometimes », Shields infuse la BOF d’une atmosphère éthérée, presque surnaturelle. « Sometimes » en particulier, avec ses guitares saturées et sa voix lointaine, évoque parfaitement le sentiment de flottement entre deux mondes, celui de Tokyo moderne et le monde intérieur des personnages.

Phoenix et l’air français

Sofia Coppola, ayant des liens étroits avec le groupe Phoenix (Thomas Mars, le chanteur, étant son mari), a intégré leur chanson « Too Young » dans une scène mémorable du film. Ce morceau, avec sa mélodie entraînante, apporte une légèreté et une énergie juvénile qui contraste avec les thèmes plus sombres du film.

Le Japon et sa musique

Outre les contributions occidentales, la BOF de « Lost In Translation » présente aussi des morceaux japonais, renforçant ainsi l’authenticité du cadre du film. Des chansons comme « Tommib » de Squarepusher et « Kaze Wo Atsumete » de Happy End ajoutent une touche locale à la playlist, ancrant le film dans sa géographie sonore.

La magie des morceaux instrumentaux

Au-delà des chansons avec paroles, ce sont les pistes instrumentales qui donnent à la BOF sa véritable âme. La composition originale de Brian Reitzell et Roger J. Manning Jr., « Tokyo Dream », en est un parfait exemple. Elle sert de toile de fond à de nombreuses scènes, créant une atmosphère à la fois onirique et contemplative.

Conclusion

La BOF de « Lost In Translation » n’est pas qu’une simple collection de chansons. C’est une expérience auditive, une extension de l’histoire racontée à l’écran. Chaque chanson, qu’elle soit douce, mélancolique, joyeuse ou contemplative, contribue à créer une atmosphère qui restera gravée dans l’esprit du spectateur longtemps après la fin du film.

Sofia Coppola, avec cette bande originale, nous offre un parfait exemple de la manière dont la musique peut non seulement compléter un film, mais aussi l’enrichir et lui donner une profondeur supplémentaire. En écoutant cette BOF, on est transporté à Tokyo, on ressent la confusion, le décalage culturel, la beauté et la solitude. Tout comme le film, elle est intemporelle, universelle et profondément émouvante.