Modern Vampires Of The City (Limited Edition)
Vampire Weekend (vinyle d’occasion)

Limited Edition, vinyle blanc.

Album vinyle d’occasion (sans le CD), disque 33 tours Mint, Modern Vampires Of The City de Vampire Weekend, édition limitée, vinyle de couleur blanc, maison de disque label XL Recordings.

Note de version : Vinyl, LP, Album, Limited Edition, White 180g, Album, UK & Europe, 13 May 2013.
Code EAN : 634904055608.

Vendu avec cadre vinyle neuf, cadre en ABS injecté, système breveté Easy Frame®, fabriqué en France, insérez puis récupérez votre disque en quelques secondes pour l’écouter.
Vitre en plexiglas haute qualité optique.
Dimensions du cadre : 38 x 38 x 2 cm.

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Modern Vampires of the City est le troisième album studio du groupe de rock indie new-yorkais Vampire Weekend, sorti le 14 mai 2013. Cet opus représente une métamorphose significative dans leur discographie, à la fois sur le plan thématique et musical, consolidant leur position comme l’un des groupes les plus influents de leur génération.

Une évolution thématique profonde

Contrairement à leurs deux précédents albums (à savoir leur album éponyme Vampire Weekend en 2008 et Contra en 2010), Modern Vampires of the City adopte un ton plus mûr et introspectif. Si les premiers disques étaient souvent empreints d’une légèreté juvénile et d’une candeur étudiante, cet album explore des thèmes plus graves tels que la mortalité, la spiritualité, le passage du temps et la réflexion sur le sens de la vie.

Dès l’ouverture avec « Obvious Bicycle », l’auditeur est plongé dans une atmosphère contemplative. Le titre pose des questions sur la valeur du travail et sur la manière dont les individus passent leur vie à poursuivre des objectifs parfois vains. Le chanteur et parolier Ezra Koenig y adresse des textes empreints de compassion et d’empathie, appelant l’auditeur à ne pas gaspiller ses opportunités.

Cette introspection se poursuit dans « Step », l’une des chansons les plus marquantes de l’album, qui traite du désir de s’élever intellectuellement tout en faisant face à ses propres limitations. Remplie de références littéraires et culturelles, la chanson montre l’habileté de Koenig à marier des thèmes personnels à une narration universelle. La mélodie douce et le clavecin confèrent une intemporalité à ce morceau, rappelant des époques passées tout en restant résolument moderne.

Une exploration musicale ambitieuse

Sur le plan musical, Modern Vampires of the City marque une rupture nette avec les influences africaines et caribéennes qui caractérisaient les deux premiers albums. Ici, Vampire Weekend se concentre davantage sur des arrangements complexes et une production riche, grâce notamment à la collaboration avec Ariel Rechtshaid, un producteur réputé pour son travail avec divers artistes pop et indie.

La production de l’album est plus sophistiquée, utilisant des techniques innovantes telles que des manipulations vocales (évidentes sur « Diane Young » et « Ya Hey ») et des textures sonores évocatrices. Par exemple, dans « Diane Young », la voix de Koenig est délibérément modifiée pour créer un effet distordu, reflétant la thématique de la chanson qui aborde la fugacité de la vie et les excès de la jeunesse.

Le morceau « Hannah Hunt » illustre magnifiquement leur évolution musicale. Débutant par une mélodie minimaliste et des paroles fragiles, la chanson culmine en une émotion brute avec un crescendo de piano et de percussions. Ce titre est un exemple parfait de leur capacité à marier une narration intime avec des développements sonores subtils mais puissants.

Des paroles riches en sens et en symbolisme

Les paroles de Modern Vampires of the City sont très différentes de celles des albums précédents. Plutôt que de se concentrer sur des éléments anecdotiques ou ironiques, Koenig plonge dans des sujets existentiels avec une sincérité déconcertante.

« Ya Hey », par exemple, est une méditation sur la foi et la relation avec Dieu, émaillée d’images bibliques et de doutes personnels. Le titre joue sur le Têtre de l’absurde en utilisant une production jubilatoire pour contraster avec ses paroles profondes, créant un effet déconcertant mais captivant.

Dans « Everlasting Arms », Koenig traite de la recherche de réconfort dans un monde chaotique, oscillant entre l’aspiration spirituelle et la désillusion. Cette chanson, comme plusieurs autres sur l’album, aborde des conflits internes qui résonnent universellement.

L’album est également remarquablement ancré dans son contexte new-yorkais, avec des références à la ville tout au long des paroles. La photo de couverture en noir et blanc, qui montre Manhattan enveloppé dans un smog, reflète l’état d’esprit à la fois nostalgique et mélancolique de l’album.

Une réception critique unanime

À sa sortie, Modern Vampires of the City a reçu une acclamatation universelle. Les critiques ont salué sa maturité musicale et ses paroles introspectives. Le magazine Rolling Stone l’a décrit comme « un chef-d’œuvre moderne », tandis que Pitchfork lui a attribué une note quasi parfaite, le qualifiant de « conclusion brillante d’une trilogie évolutive ».

L’album a remporté le Grammy Award du meilleur album de musique alternative en 2014, consacrant le groupe comme une force incontournable dans l’industrie musicale. Cette reconnaissance a également marqué une percée pour les artistes indie dans un paysage musical dominé par la pop commerciale.

L’impact durable de l’album

Plus de dix ans après sa sortie, Modern Vampires of the City continue d’être vénéré comme l’un des albums les plus influents de la dernière décennie. Sa capacité à aborder des questions profondes tout en restant accessible a permis à Vampire Weekend de transcender les limites du genre indie rock.

En explorant des thèmes universels avec une touche personnelle et en adoptant une approche sonore audacieuse, le groupe a créé une œuvre intemporelle. Modern Vampires of the City est non seulement un témoignage de la croissance artistique de Vampire Weekend, mais également une pierre angulaire pour toute une génération d’auditeurs.